problèmes français
Zadig affichait ce jour ci une froide détermination en me déclarant
« La France a deux problèmes essentiels qui la minent et qui risquent, si rien n’est fait, de la conduire à la catastrophe :
• Une immigration massive mal intégrée
• Un secteur public surdimensionné qui étouffe ses forces créatives
Sur aucun de ces fléaux majeurs la classe politique ne peut apporter de réponse crédible :
• La gauche, parce qu’elle en vit et prospère sur les deux électorats banlieue et secteur public qui sont la base de son corps électoral.
• La droite UMP, parce qu’elle se refuse à voir ces deux sujets et, surtout , qu’elle craint d’en parler.Electoralisme bien compris sans doute.
Or pourtant ces fléaux sont bien réels.
Regardons les de plus près.
1. Et d’abord l’immigration
Depuis 60 ans les couches successives générationnelles ont introduit en France, avec le droit du sol, 15 à 20 millions de français « exogènes », principalement d’origine Maghrebine et Afrique sud saharienne. Pas de statistiques ni d’études fiables sur ce sujet naturellement. En avoir ferait le jeu du FN. Implantée dans les banlieues et les zones dites sensibles, donc ghettoïsée, cette immigration de masse, en dépit des milliards et des sommes colossales investies dans ces zones ( stades, piscines, espaces verts, tours et logements sociaux rénovés) n’a pu être correctement intégrée :
• Assistance généralisée coûteuse
• Scolarisation catastrophique
• Bataillons de chômeurs, l’école ne formant pas suffisamment et, donc, une population castrée des deux sources majeures d’une intégration réussie, l’école et l’emploi
• Insécurité et zones entières de non droit ou la police ne peut pénétrer sauf en opérations coup de poing
• Drogue et trafic en tous genres
• Et ,surtout, communautarisme grandissant et implantation inévitable de l’islam en France, très probablement la 1ere religion de France et non la seconde comme le disent pudiquement les experts, mais là non plus, pas de statistiques fiables.
• Un exemple de cette immigration cancer : la polygamie islamique qui permet à un même père musulman de faire bénéficier 3 ou 4 de ses épouses, et leur 3 ou 4 enfants chacune, des largesses des prestations familiales. De pauvres femmes seules qui doivent être aider au regard du droit français.
Tel est le bilan et il est particulièrement inquiétant car la France perd son âme et son unité et la juxtaposition de ces immenses disparités culturelles et économiques ne pourra créer que des problèmes.
2 le secteur public
Lui aussi pose problème et un sacré problème. Avec 56% du PIB il dépasse le secteur marchand, seul créateur de richesse, en importance et son financement, par l’impôt, et de plus en plus largement par l’emprunt, nous conduit dans des eaux particulièrement tumultueuses.
Rappelons les chiffres : près de 90 milliards chaque année non financés par les impôts ; et pourtant les taux de prélèvements obligatoires les plus élevé d’Europe , à 45% du PIB alors que la moyenne de l’OCDE se tient dans les 35%.Les conséquences de ces dérèglements sont gravissimes :
• Des emprunts massifs chaque année qui nous rendent totalement dépendants du bon vouloir des prêteurs internationaux et qui explosera la dette et le déficit budgétaire quand les taux remonteront.
• Une dette de 1800 milliards qui a doublé au cours des 5 dernières années
• Un Etat providence avec ses millions de bénéficiaires dont les derniers jours sont comptés, ce qui laisse présager de graves problèmes pour les populations les plus pauvres si on ne commence pas rapidement à puiser dans les poches des nantis du secteur public
• Une baisse alarmante de la compétitivité des entreprises françaises dont les impôts sont supérieurs à leurs concurrents notamment européens
• Une dégradation de notre commerce extérieur qui s’aggrave chaque année, 80 milliards de déficit en 2012
• Et ,bien entendu une insuffisance de l’investissement productif, les grands groupes préférant s’implanter à l’étranger pour préserver leurs marges et les PME ne pouvant avoir accès aux sources de financement largement préemptées par le secteur public
En conclusion un secteur public prédateur qui consomme l’essentiel de la richesse nationale et dont le rapport cout/efficacité est particulièrement médiocre sans doute. Mais, là encore, on manque de statistiques .Même dans les secteurs considérés comme prioritaires par la nouvelle majorité socialiste, Education Nationale et Police , il semble bien, qu’à populations gérées identiques, les effectifs dépassent largement ceux des pays voisins.
3 Aucune réponse politique sur ces questions
Et les solutions ? On n’en voit pas se profiler à l’horizon car aucune des forces politiques en présence ne veut aborder ces problèmes majeurs
A- LE PS est dans l’inconscience et l’incantation démagogique. Il faut taxer les riches ! Mais où sont les riches ? Ceux dont il ne parle surtout pas ce sont ses bataillons d’électeurs, les protégés du secteur public. Des carrières confortables , la sécurité assurée, pas de licenciements et une bonne retraite (plus favorable que celle du privé) en fin de carrière pour de nombreuses années à vivre avec l’allongement de la durée de vie. C’est évidemment là qu’il faudrait taper pour commencer à rééquilibrer les caisses de l’Etat.
Mais le PS a trouvé mieux. Il va recommencer à ponctionner les entreprises. Fin du projet de TVA sociale, retour partiel sur la réforme de la taxe professionnelle, fin partielle du régime favorable des heures supplémentaires. Apparemment le PS ne sait toujours pas ce qu’est une économie moderne ni que c’est le secteur marchand qui crée la richesse dont le secteur public peut ensuite disposer.
B-L’UMP est écarté du pouvoir pour les cinq prochaines années. Mais elle non plus n’a pas compris grand-chose, ou plus précisément refuse de parler des problèmes qui minent la société française. Timide sur l’indispensable réduction du gigantesque secteur public, elle s’est encore montré plus réservée sur le problème des banlieues et la montée du communautarisme. Elle n’a pas vu que la population française de souche, au contact des vagues massives de l’immigration, souffrait de plus en plus d’un déracinement culturel et de conditions de vie difficiles alimentées par la hausse du prix des transports, l’insécurité croissante et le menaces sur l’emploi dans le secteur concurrentiel. C’est cette population, qui souffre réellement, qui a voté Front National, et, c’est elle que l’UMP ignore en lui refusant une représentation parlementaire et une expression politique de ses problèmes, qu’un simple accord de désistement au profit du mieux placé , entre l’UMP et le FN, aurait largement suffit à assurer. Pire, l’essentiel de l’appareil politique du « grand parti de droite » continue à déclarer que c’est la dérive droitière de Sarkozy et de Buisson qui les a fait perdre alors que c’est exactement le contraire. Aucun lueur de compréhension donc dans ce camp des tenants de « l’humanisme centriste » dont on peut légitimement se demander s’ils ne sont pas, soit des alliés volontaires du PS, soit de parfaits idiots, soit des imbéciles heureux beaucoup trop gâtés par la vie pour voir la réalité de la société française. La vérité c’est aussi que le grand parti de droite a peur de son ombre et qu’il sait qu’il déclanche la tempête et risque l’implosion s’il se met à parler de ces problèmes. Donc il la joue prudent et ne fait rien.
Quelle que soit la réponse à cette légitime interrogation il apparaît clairement que la plupart des grands caciques de l’UMP (Juppé, Fillon, Pécresse, NKM, Baroin, Raffarin, etc…) sont tous opposés à un recentrage à droite. Ils sont centristes jusqu’au bout des ongles et ne changeront pas d’un iota leur stratégie d’exclusion du FN, dussent ils être sortis des chemins du pouvoir pour encore de nombreuses années. Y aura-t-il une scission de l’UMP ou , aux prochaines élections internes du parti en Novembre , une consécration de l’aile Coppé et, si c’était le cas que ferait Coppé vis-à-vis du FN ? et s’il change la voie actuelle que feront les centristes ? Ce sont toutes les questions qui se posent et qui seront intéressantes à suivre.
Personnellement je doute que l’UMP devienne jamais un véritable parti de droite mais ,plus probablement,demeure le véritable parti centriste social démocrate qu’il est, idéologiquelent très proche du parti socialiste, étatiste, enarque et pro fonctionnaire dans l’âme. Aucune chance , tout comme le PS , qu’il puisse jamais s’attaquer aux deux vrais cancers qui vont continuer à miner la France.