26 juillet, 2012

problèmes français

Classé dans : France — elis @ 21:36

Zadig affichait ce jour ci une froide détermination en me déclarant
« La France a deux problèmes essentiels qui la minent et qui risquent, si rien n’est fait, de la conduire à la catastrophe :
• Une immigration massive mal intégrée
• Un secteur public surdimensionné qui étouffe ses forces créatives
Sur aucun de ces fléaux majeurs la classe politique ne peut apporter de réponse crédible :
• La gauche, parce qu’elle en vit et prospère sur les deux électorats banlieue et secteur public qui sont la base de son corps électoral.
• La droite UMP, parce qu’elle se refuse à voir ces deux sujets et, surtout , qu’elle craint d’en parler.Electoralisme bien compris sans doute.
Or pourtant ces fléaux sont bien réels.
Regardons les de plus près.
1. Et d’abord l’immigration
Depuis 60 ans les couches successives générationnelles ont introduit en France, avec le droit du sol, 15 à 20 millions de français « exogènes », principalement d’origine Maghrebine et Afrique sud saharienne. Pas de statistiques ni d’études fiables sur ce sujet naturellement. En avoir ferait le jeu du FN. Implantée dans les banlieues et les zones dites sensibles, donc ghettoïsée, cette immigration de masse, en dépit des milliards et des sommes colossales investies dans ces zones ( stades, piscines, espaces verts, tours et logements sociaux rénovés) n’a pu être correctement intégrée :
• Assistance généralisée coûteuse
• Scolarisation catastrophique
• Bataillons de chômeurs, l’école ne formant pas suffisamment et, donc, une population castrée des deux sources majeures d’une intégration réussie, l’école et l’emploi
• Insécurité et zones entières de non droit ou la police ne peut pénétrer sauf en opérations coup de poing
• Drogue et trafic en tous genres
• Et ,surtout, communautarisme grandissant et implantation inévitable de l’islam en France, très probablement la 1ere religion de France et non la seconde comme le disent pudiquement les experts, mais là non plus, pas de statistiques fiables.
• Un exemple de cette immigration cancer : la polygamie islamique qui permet à un même père musulman de faire bénéficier 3 ou 4 de ses épouses, et leur 3 ou 4 enfants chacune, des largesses des prestations familiales. De pauvres femmes seules qui doivent être aider au regard du droit français.
Tel est le bilan et il est particulièrement inquiétant car la France perd son âme et son unité et la juxtaposition de ces immenses disparités culturelles et économiques ne pourra créer que des problèmes.

2 le secteur public
Lui aussi pose problème et un sacré problème. Avec 56% du PIB il dépasse le secteur marchand, seul créateur de richesse, en importance et son financement, par l’impôt, et de plus en plus largement par l’emprunt, nous conduit dans des eaux particulièrement tumultueuses.
Rappelons les chiffres : près de 90 milliards chaque année non financés par les impôts ; et pourtant les taux de prélèvements obligatoires les plus élevé d’Europe , à 45% du PIB alors que la moyenne de l’OCDE se tient dans les 35%.Les conséquences de ces dérèglements sont gravissimes :
• Des emprunts massifs chaque année qui nous rendent totalement dépendants du bon vouloir des prêteurs internationaux et qui explosera la dette et le déficit budgétaire quand les taux remonteront.
• Une dette de 1800 milliards qui a doublé au cours des 5 dernières années
• Un Etat providence avec ses millions de bénéficiaires dont les derniers jours sont comptés, ce qui laisse présager de graves problèmes pour les populations les plus pauvres si on ne commence pas rapidement à puiser dans les poches des nantis du secteur public
• Une baisse alarmante de la compétitivité des entreprises françaises dont les impôts sont supérieurs à leurs concurrents notamment européens
• Une dégradation de notre commerce extérieur qui s’aggrave chaque année, 80 milliards de déficit en 2012
• Et ,bien entendu une insuffisance de l’investissement productif, les grands groupes préférant s’implanter à l’étranger pour préserver leurs marges et les PME ne pouvant avoir accès aux sources de financement largement préemptées par le secteur public
En conclusion un secteur public prédateur qui consomme l’essentiel de la richesse nationale et dont le rapport cout/efficacité est particulièrement médiocre sans doute. Mais, là encore, on manque de statistiques .Même dans les secteurs considérés comme prioritaires par la nouvelle majorité socialiste, Education Nationale et Police , il semble bien, qu’à populations gérées identiques, les effectifs dépassent largement ceux des pays voisins.

3 Aucune réponse politique sur ces questions

Et les solutions ? On n’en voit pas se profiler à l’horizon car aucune des forces politiques en présence ne veut aborder ces problèmes majeurs
A- LE PS est dans l’inconscience et l’incantation démagogique. Il faut taxer les riches ! Mais où sont les riches ? Ceux dont il ne parle surtout pas ce sont ses bataillons d’électeurs, les protégés du secteur public. Des carrières confortables , la sécurité assurée, pas de licenciements et une bonne retraite (plus favorable que celle du privé) en fin de carrière pour de nombreuses années à vivre avec l’allongement de la durée de vie. C’est évidemment là qu’il faudrait taper pour commencer à rééquilibrer les caisses de l’Etat.
Mais le PS a trouvé mieux. Il va recommencer à ponctionner les entreprises. Fin du projet de TVA sociale, retour partiel sur la réforme de la taxe professionnelle, fin partielle du régime favorable des heures supplémentaires. Apparemment le PS ne sait toujours pas ce qu’est une économie moderne ni que c’est le secteur marchand qui crée la richesse dont le secteur public peut ensuite disposer.
B-L’UMP est écarté du pouvoir pour les cinq prochaines années. Mais elle non plus n’a pas compris grand-chose, ou plus précisément refuse de parler des problèmes qui minent la société française. Timide sur l’indispensable réduction du gigantesque secteur public, elle s’est encore montré plus réservée sur le problème des banlieues et la montée du communautarisme. Elle n’a pas vu que la population française de souche, au contact des vagues massives de l’immigration, souffrait de plus en plus d’un déracinement culturel et de conditions de vie difficiles alimentées par la hausse du prix des transports, l’insécurité croissante et le menaces sur l’emploi dans le secteur concurrentiel. C’est cette population, qui souffre réellement, qui a voté Front National, et, c’est elle que l’UMP ignore en lui refusant une représentation parlementaire et une expression politique de ses problèmes, qu’un simple accord de désistement au profit du mieux placé , entre l’UMP et le FN, aurait largement suffit à assurer. Pire, l’essentiel de l’appareil politique du « grand parti de droite » continue à déclarer que c’est la dérive droitière de Sarkozy et de Buisson qui les a fait perdre alors que c’est exactement le contraire. Aucun lueur de compréhension donc dans ce camp des tenants de « l’humanisme centriste » dont on peut légitimement se demander s’ils ne sont pas, soit des alliés volontaires du PS, soit de parfaits idiots, soit des imbéciles heureux beaucoup trop gâtés par la vie pour voir la réalité de la société française. La vérité c’est aussi que le grand parti de droite a peur de son ombre et qu’il sait qu’il déclanche la tempête et risque l’implosion s’il se met à parler de ces problèmes. Donc il la joue prudent et ne fait rien.
Quelle que soit la réponse à cette légitime interrogation il apparaît clairement que la plupart des grands caciques de l’UMP (Juppé, Fillon, Pécresse, NKM, Baroin, Raffarin, etc…) sont tous opposés à un recentrage à droite. Ils sont centristes jusqu’au bout des ongles et ne changeront pas d’un iota leur stratégie d’exclusion du FN, dussent ils être sortis des chemins du pouvoir pour encore de nombreuses années. Y aura-t-il une scission de l’UMP ou , aux prochaines élections internes du parti en Novembre , une consécration de l’aile Coppé et, si c’était le cas que ferait Coppé vis-à-vis du FN ? et s’il change la voie actuelle que feront les centristes ? Ce sont toutes les questions qui se posent et qui seront intéressantes à suivre.
Personnellement je doute que l’UMP devienne jamais un véritable parti de droite mais ,plus probablement,demeure le véritable parti centriste social démocrate qu’il est, idéologiquelent très proche du parti socialiste, étatiste, enarque et pro fonctionnaire dans l’âme. Aucune chance , tout comme le PS , qu’il puisse jamais s’attaquer aux deux vrais cancers qui vont continuer à miner la France.

11 mars, 2012

drole de campagne

Classé dans : Non classé — elis @ 10:29

Drôle de
campagne me dit zadig

Il y a ceux
qui racontent n’importe quoi, ceux qui disent pas grand-chose et ceux qui ne
sont pas crédibles.

En principe,
comme partout dans le monde, ce sont ceux qui peuvent le plus faire parler
d’eux, qui disposent des plus gros budgets  et qui font le plus de pub qui gagnent. C’est
ça la démocratie et rien d’autre. Comme si le citoyen lambda, qui a autre chose
à faire dans la journée, pouvait comprendre la complexité de la direction d’un
pays, des règles juridiques qui le régissent et pire encore les contraintes
économiques ou la façon dont celles-ci fonctionnent.

Bien sûr, Churchill
avait raison : la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous
les autres. Mais tout de même quelle foire et quelle déception quand il faut
bien réaliser que la prime revient presque toujours à ceux qui bénéficient de
la meilleure exposition médiatique.

Mais
qu’importe et revenons à notre présidentielle.

Le candidat
idéal aurait due nous  dire. Oui nous entrons dans un nouveau monde. Oui
il va falloir changer et oui nous avons en France déjà beaucoup trop tardé mais
il est encore temps de s’y mettre.

Ce qu’il
faut faire tous les experts ou les esprits indépendants le savent. D’abord
aller vers l’Europe. Une Europe plus forte, plus responsable, avec un début de
vrai pouvoir européen démocratiquement élu. Et donc oui, un début d’abandon de
souveraineté.

Ensuite , en
France il faut continuer les réformes engagées timidement pour maintenant aller
plus loin en rejoignant les nations européennes les plus sérieuses, en
particulier nos amis allemands, sur la voie d’une diminution progressive des
dépenses publiques, d’une libéralisation du droit du travail et d’une priorité
absolue donnée a tout ce qui peut créer des emplois marchands-versus emplois publics exagérément gonflés en France- et
renforcer la France des PME, PMi et aussi TPE. Accessoirement il faudrait aussi
commencer à expliquer et faire comprendre aux grands monopoles publics qu’ils
peuvent avoir aussi des concurrents, écoles privées à l’Education nationale,
juges élus dans la justice et polices municipales dans la sécurité,( ce qui va
de pair cela va sans dire avec une vraie décentralisation, 8 régions seulement et
fin des départements ) et, bien entendu, fin du cumul des mandats et pas plus
de deux mandats électifs par élu sauf, peut-être, dans les petites communes de
moins de 1000 habitants.

Pour faire
ou commencer cela, QUI ?

La brochette
de candidats qu’on nous propose ne présente pas grand-chose d’ affriolant.

Eliminons
d’emblée tous les moins de 2% qui dans le domaine de l’ineptie et du n’importe
quoi n’auraient jamais due recueillir leur 500 parrainages. Et passons d’emblée
aux cinq « grands »

Le Pen est
une débutante et, de toutes façons, n’a aucune chance au second tour. Melanchon
, grand tribun, est un rigolo qui veut nous ramener au bon temps du stalinisme.

Hollande,
lui, se replace, avec le PS, en 1981. La défense mordicus des services
publics,  normal c’est son électorat. Et
pour le reste encore pas mal de dépenses, compensées par encore plus d’impôts.
Mais bien entendu aucune réforme structurelle. Il dit même qu’il remettra en
cause les accords européens et qu’il reviendra sur une partie de la maigre réforme
des retraites entreprise par l’UMP. L’immobilisme absolu . Il fallait Grouchy
et on aura Blücher.

Reste deux
zèbres un peu plus crédibles. Sarko et Bayrou. Le second est lui aussi proche
des services publics notamment de l’enseignement. Il se déclare européen mais
sans trop de transfert de souveraineté. Il propose tout de même le recours à un
grand sérieux budgétaire et un retour rapide à l’équilibre. Bien, et
acceptable, mais il est improbable qu’il puisse battre Sarkozy  au 1° tour. Les sondages actuels le mettent
encore bien trop loin.

Reste Sarko, le moindre mal en quelque sorte. Mais
son handicap est énorme. Peu crédible quand il propose de faire ce qu’il n’a
pas fait pendant 5 ans, il souffre surtout d’un énorme désamour dans l’opinion.
Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, c’est toujours Le Fouquet’s,le yacht de
Bolloré et son fils à l’EPAD qui lui reviennent dans la figure. De plus, l’homme,
en dépit de son énergie et de son volontarisme, manque par trop de convictions
profondes, ce qui le conduit, trop souvent, à changer d’idée comme de chemise,
en fonction du conseiller ou du ministre du moment qui a réussi à le
convaincre. Par exemple Guaino qui lui dit de faire la Mediterranée en oubliant
que l’Europe est infiniment plus prioritaire ou un sondeur qui lui dit qu’il
faut massacrer le CAC 40 pour faire plaisir aux français, et, du coup, il
invente une nouvelle taxation contre nos grandes entreprises mondiales. Tel est
Sarko, volontaire ,entreprenant, mais inconstant. Le moindre mal sans doute. Ceci
dit le désamour du bonhomme est si fort que grands meeting, déplacements
quotidiens et buzz médiatique paraissent, encore à ce jour, incapables de
modifier les courbes et font de lui un grand perdant au 2eme tour. Et ça ,
c’est étonnant. A croire que notre postulat qui veut que la meilleure
exposition médiatique fasse le vainqueur, ne tient pas la route. A croire aussi
que ce sont bien les socialistes qui ont été les meilleurs. A nous répéter
depuis 5 ans que Sarkozy était le candidat des riches, qu’il faisait n’importe
quoi et qu’il avait ruiné la France, le message est parfaitement entré dans la
tête de nos compatriotes. C’est la technique du marteau pilon que les publicitaires
affectionnent tant. Toujours le même message, mensonger ou stupide, peu
importe, l’essentiel est de le marteler constamment. Plus c’est gros, plus ça
marche. Et que sera ce quand ils auront le pouvoir absolu. A force de
clientélisme- plus 500000 recrutements de fonctionnaires dans les collectivités
locales en 10 ans- ils ont pris le pouvoir dans 20 régions sur 21. Ils règnent
sur les 2/3 des départements, sur la plupart des grandes villes, sur
l’audiovisuel public et sur le Senat. Quand ils auront conquis la Présidence et
l’Assemblée nationale, tout leur appartiendra. Avec le sens de la démocratie
qui les caractérisent : « Tout ce qui n’est pas nous est nul et non
avenu », bonjour l’exercice des contre-pouvoirs. Il n’y en aura
définitivement plus. Le pouvoir absolu qu’ils prêtent à Sarkozy, sera désormais
exclusivement entre leurs mains. Bravo la démocratie représentative à la
française.

Ainsi
parlait Zadig et c’est la raison pour laquelle, finit-il par conclure, si je me
décide à aller voter, je pencherais finalement  pour Sarkozy. Cela ne changera pas le cours du
monde mais j’aurais au moins fait mon devoir de citoyen, même si cela est
parfaitement puéril et ne sert strictement à rien.

 

 

 

5 février, 2012

l’economie d’aujourd’hui pour les nuls

Classé dans : Monde — elis @ 16:23

4 février 2012
Zadig avait suivi depuis quelques temps les joutes savantes de plusieurs économistes distingués et en revenant vers moi ce jour la, il me dit ,puisque l’expression est à la mode je vais réfléchir à une « économie d’aujourd’hui pour les nuls », car au fond, me dit il :
L’Economie ? rien de plus simple !
Il y a ceux qui pensent que pour que l’économie marche bien il suffit que les masses consomment.
Les Keynésiens
On les appele les keynésiens du nom du célèbre économiste qui conseilla Roosevelt dans la grande crise des années 1930. Les keynésiens pensent que pour que les masses consomment il suffit de leur donner de l’argent.
Oui mais ou le trouver ? direz vous, assez naïvement. Facile répondent les keynésiens. A ce stade vous aurez aussi réalisé que les keynesiens sont déjà et avant tout les gens de gauche ( toute la gauche des pays riches notamment), il suffit de créer cet argent en le fabriquant.

En le fabriquant direz vous encore tout aussi naïvement mais comment ?

Décidément, vous rétorquera t on, vous n’avez toujours rien compris et vous êtes carrément irrécupérable. Mais il suffit d’imprimer des billets tout simplement. Les Etats ont toujours frapper monnaie. Depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours.
Certes, certes, commencerez vous à réfléchir, mais pas toujours avec du papier sans valeur, n’était ce pas jadis avec de l’or ou de l’argent ?

Oui, bien sûr, rétorqueront les keynésiens mais c’était avant les progrès des sciences économiques et statistiques qui permettent aujourd’hui de quantifier les besoins de monnaie papier ou scripturales nécessaires en fonction des besoins conjoncturels du moment et compte tenu de la situation réelle de l’économie. Il faut démultiplier et accroitre la masse monétaire quand c’est nécessaire et inversement la restreindre quand on risque la surchauffe. C’est ce que font ou doivent faire les banques centrales. Et elles sont là pour cela !
Ah bon, cela parait clair. Mais qui fait cela ?
Mais les banquiers centraux bien sûr. Ils sont avisés, compétents, en France ils ont fait l’ENA, donc pas de problèmes !

Mais comment se fait il alors qu’il y ait une crise de la dette ?

Mais c’est à croire que vous n’avez rien compris. C’est parce que justement, en Europe , par la faute de l’Allemagne, le banquier central ne crée plus assez de monnaie, alors qu’il en faudrait des tombereaux pour empêcher le « credit crunch », le manque de liquidités.
Les Etats ont besoin d’argent frais et pas cher pour rembourser leurs emprunts arrivant à échéance (par exemple ,pour la France, 180 milliards en 2012) et pour les banques, qui ont aussi beaucoup emprunter, c’est la même chose. Et comme les marchés (c’est-à-dire les prêteurs qui ont maintenant peur de n’être jamais remboursés) demandent maintenant des taux beaucoup plus élevés cela ne peut que fragiliser dangereusement Etats et banques qui n’ont plus un sou pour payer plus cher. On est donc bien obligé de se tourner vers le prêteur de dernier ressort, les banques centrales, FED,BCE et Bojo au japon. C‘est maintenant à elles de prêter.
Fort bien on comprend.

 Mais ou trouvent t elles leur argent pour prêter ? Et bien comme on vous l’a déjà dit plus haut, elles le fabriquent en imprimant des billets mais plus généralement en ouvrant des lignes de crédit plus ou moins longs et théoriquement remboursables aux Etats et aux banques.
Mais alors pourquoi y a-t-il une crise demanderez vous toujours aussi naïvement ?
Et l’on vous répondra parce que, en Europe, nos amis allemands n’ont pas la même approche. Ils refusent d’ouvrir les vannes du crédit à grande échelle parce qu’ils ont peur de l’inflation.
Tiens, tiens ,en êtes vous sûr ? Moi j’avais plutôt compris qu’il voulaient surtout s’assurer avant de remettre plein de billets dans l’économie qu’ils voulaient surtout convaincre leurs partenaires de commencer à ralentir leurs appels forcenés au crédit par crainte qu’un jour tout cela finisse par mal finir.
D’ailleurs quand on voit ce qui s’est passé au Japon depuis 20 ans et aux Etats-Unis depuis 4 ans, on se rend compte qu’on se traine lamentablement et qu’en dépit des tombereaux d’argent remis dans l’économie, celle-ci n’arrive pas à repartir.

Les non keynesiens
Vous avez raison sur ce point et c’est pourquoi il est temps de parler maintenant d’une autre école de pensée chez les économistes. Nous les appellerons les non keynésiens.
Eux ils disent : « quand il y a surchauffe et bulles il faut laisser celles-ci éclater » ; C’est ainsi que l’économie se purge. Les fous et les imprudents sont sanctionnés. Ils sont ruinés et tout ce qui était artificiellement gonflé est purgé. Il y a une bonne crise , les canards boiteux sont éliminés et on peut repartir sur des bases plus saines. Malheureusement les politiciens qui veulent absolument se faire réélire ne l’entendent pas de cette oreille. Ils fabriquent de la monnaie . Il la distribue à qui mieux mieux et tout ce qui était malsain reste en place. C’est comme si Darwin et sa théorie de l’évolution était déjoué par l’intervention d’un Deus ex Machina, ici les gouvernements, qui gardent tout le monde, notamment les espèces qui n’auraient pas pu résister. Alors les économies se trainent et il ne se passe plus rien. Elles ne peuvent pas repartir sur des bases saines.
Dans la même école de pensée, anti keynésienne, l’école autrichienne notamment, on trouve des économistes qui pensent que les gouvernements et leurs banques centrales font n’importe quoi en s’affranchissant de toute contrainte et en décidant qu’ils peuvent tout faire et qu’ils seront toujours assurés de réussir.
Leur credo c’est que les Etats doivent faire comme les entreprises et les particuliers : ne dépenser que ce que l’on a gagné et n’emprunter que pour investir avec une chance raisonnable de pouvoir rembourser.
Et pourquoi être aussi raisonnable ? Parce que, disent ils, les gouvernements et les banques d’Etat ne peuvent pas résister à la facilité et que contrôler le bon timing et le juste flot de crédit est impossible, surtout dans une économie mondialisée et avec le Web. Et ce qui risque d’arriver c’est ce qui s’est passé avec les assignats de Law ou avec la république de Weimar : une brusque dévaluation de la monnaies papier, des paniques bancaires généralisées (on en est pas très loin aujourd’hui) ou encore une inflation insupportable. Il y a donc une nécessité impérieuse de demeurer prudent par des règles de bonne gestion et de père de famille, même au niveau des Etats et des banques centrales.
Ils peuvent ajouter. Rappelez vous ce qui se passait au temps du gold exchange standard.
Pa s de création monétaire étatique débridée. Une discipline imposée par la convertibilité de la monnaie papier en or qui imposait de rester dans les clous et de dévaluer sa monnaie quand on n’avait pas respecter une gestion de bon père de famille. En ce temps là, pas de risques de surendettement gigantesques ni d’hyperinflation menaçante. Le gold exchange standard (GEC) y veillait et imposait sa discipline de fer. Depuis Nixon et l’abandon du GEC par les US en 1981 ce n’est plus du tout la même chose. Monnaie fabriquée à tombereaux ouverts et agissements déraisonnables de tous les Etats occidentaux profitant du désir de tous les émergent de les voir acheter leurs produits et donc leur prêtant de l’argent pas cher. Mais dans peu de temps tout cela sera fini et il va bien falloir trouver autre chose quand les taux commenceront à grimper
Et Zadig de conclure.
Evidemment cela parait trop simple et c’est pourquoi on ne les prend pas trop au sérieux. On préfère le brouillard de la complexité réservée aux savants et autres docteurs Diaforus de l’économie, bien sûr.
Mais pour moi qui suit plutôt simplet, je les aime bien et c’est plutôt à eux que je ferai confiance pour conduire les attelages de l’économie mondiale.
Dommage qu’ils soient si peu nombreux.
Ainsi parlait Zadig en cette étrange année 2012

22 octobre, 2011

la double imposture de l’Euro

Classé dans : France,Monde — elis @ 15:40

Zadig,toujours aussi férocement remonté sur la crise tenait absolument, en cette
belle journée d’automne, à me parler de ce qui apparaissait à ses yeux comme la
double imposture de l’euro.

Il me tint les propos suivants.

« Il est évident que l’Euro tel qu’il a été conçu était une erreur.
Aligné sur le mark, il a permis à l’Allemagne   de concurrencer durement tous les pays sans réforme sérieuse, telle la Francedepuis 30 ans. Nos charges sur les entreprises, depuis  10 ans, étaient bien plus lourdes qu’en Allemagne mais pas moyen de rétablir notre compétitivité avec des dévaluations,comme on le faisait très régulièrement avant l’euro. Donc les échanges extérieurs français avec l’Allemagne se sont fortement dégradés . Et toute l’Europe du sud s’est
trouvée probablement dans le même cas, sans même parler de la Grèce qui vivait
avec une monnaie forte sans avoir la moindre entrée fiscale sérieuse pour
couvrir ses belles dépenses. Première imposture majeure.
Et dans le même temps, l’Euro s’est révélé  un vrai « pousse au crime » avec la possibilité d’emprunter sur les marchés internationaux auxmêmes taux, extrêmement faibles, que l’Allemagne. Bien entendu les politiques de tous bords et de tous rangs (Etat et collectivités territoriales en France parexemple) s’y sont engouffrés  avec le même enthousiasme (comment renoncer à de l’argent gratuit quand on sait qu’avec lui on aura toutes les chances d’être réélu) et le résultat que l’on sait : 30% du budget de fonctionnement de l’Etat français financé par
l’emprunt et des tonnes d’emprunts toxiques dans les budgets , là aussi, souvent de fonctionnement, des collectivités locales françaises. Deuxième imposture de taille sur cet Euro dont on nous vante tous les jours les bienfaits irremplaçables.
A s’en tenir aux deux impostures rappelées ci-dessus force est de constater que l’Euro aura  été une mécanique infernale, intrinsèquement perverse.
Et pour s’en sortir aujourd’hui, dans cette Europe surchargée de dettes, un seul moyen.
Surtout pas le FESF qui ne fait qu’augmenter lacharge déjà insurmontable des emprunts et alors que les pays qui peuvent les rembourser et aider les défaillants, sont de moins en moins nombreux.
Surtout pas non plus la planche à billet de la BCE à la mode du couple infernal Bernanke/Obama.
Ce serait le meilleur moyen de relancer l’inflation avec les matières premières qui n’attendent que cela, et un taux d’inflation déjà à 2% en dépit du tiers de notre consommation ( toujours dans le cas français) reposant  sur des produits importés à bas prix.
Non, il ne reste vraiment qu’un seul moyen. Créer un véritable gouvernement économique européen doté de pouvoirs réels. Exiger, dans l’avenir, la règle d’or partout  pour tous les acteurs publics, et, pour ramener progressivement les budgets et les dettes « dans les clous »,
demander à des experts indépendants les mesures appropriées à proposer aux
politiques ( dont on pourrait rêver qu’ils soient, pour une fois, unis dans
l’adversité), pour  préciser  les grands objectifs que ceux-ci auraient fixé..
Et ceux-ci sont assez évidents : sauvegarde et renforcement des entreprises , forte
solidarité entre les « pauvres » et les « riches », le plus dur étant de savoir où commencent les « riches », nettoyage et rigueur dans les services publics et vrais efforts pour tous ceux qui peuvent le supporter .
Que faut il faire de sérieux dans l’immédiat pour sauver l’Euro ? Là non plus il n’y a
pas 36 moyens.
1.     Mettre la Grèce en faillite et demander aux banques européennes d’effacer leurs dettes grecques au niveau préalablement décidé, au moins 50%, mais plus  probablement 80%.
2.     Sortir la Grèce de l’Euroavec promesse d’y revenir dès qu’elle sera rétabblie.
3.     Dévaluer dans tous les pays du sud,France comprise, par rapport au DM et donc avoir 2 euros, celui du nord et celui du sud
4.     Laisser chaque pays venir en aide à ses banques selon des modalités  sui generis…nationalisations, taux d’aide publiques, banques concernées etc…A chacun de faire au mieux selon le contexte local et l’état de ses banques.( A noter qu’une première étape sérieuse semble être en train de se décider, puisque l’Allemagne demanderait à la France de commencer par recapitaliser sesbanques avant tout  renforcement des
moyens du FESF).
5.     Instaurer un vrai pouvoir économique européen qui surveillera les comptes publics des membres et aura le pouvoir deles autoriser ou non.
On peut douter que nos chers dirigeants soient en mesure de sortir des mesures aussi
radicales, d’autant plus que de multiples obstacles réglementaires , juridiques et constitutionnels devraient sans doute être levés.
Mais qu’importe nous l’aurons dit.
Et tant que tout ceci ne sera pas fait la crise continuera et l’Euro continuera à faire
trembler l’Europe et le monde»
Ainsi parlait Zadig en ce beau mois d’octobre 2011.

17 septembre, 2011

la grande crise

Classé dans : Monde — elis @ 9:28

Zadig était en verve.

Au fond me dit il,le monde est simple.

Le jour ou la crise s’est annoncée et les actions commencé à
chûter les gouvernements ont décidé de remettre plein de liquidités. Facile il
suffisait d’imprimer du papier et d’en donner en veux tu en voilà ! mais
ils se sont trompés et maintenant il y a tant et tant de dettes, des montagnes
de dettes des pays riches, que l’on se demande bien comment cela finira. Mais
cela aussi c’est simple. Comme toujours on ne remboursera jamais. On
rééchelonnera, on restructurera , on laissera venir l’inflation, on étalera, et
dans 30 ans on verra.

En attendant et pour ne pas que le problème s’aggrave encore,
les « riches de l’OCDE » devront commencer à se serrer un peu la
ceinture et ralentir leurs emprunts à taux zéro réels  qu’ils ne rembourseront jamais. Cela ne se
fera pas du jour au lendemain. Il faudra du temps pour que les ajustements se
fassent mais ils finiront par se faire car on ne peut plus faire autrement.

En Europe, qui aura pour un temps perdu son Euro, à moins
que celui ci ne se traîne lamentablement, on verra un beau jour l’axe franco
allemand décidé enfin de mesures sérieuses. Fini les FESF et autres rigolades
pour continuer d’emprunter pour soutenir les plus défaillants. Enfin viendront
les vrais budgets non déficitaires contrôlés par un pouvoir central européens
qui ne rigolera plus avec les plaisantins. Et puis les mesures de coordination,
politiques fiscales, sociales, économiques en un mot, commenceront à se
ressembler un peu partout en Europe et l’Europe commencera à être sauvée. Mais
il faudra du temps. Même poussés par la nécessité, les politiques, notamment en
France , n’abandonneront pas leur pouvoirs de bonne grâce au profit des « gnomes
de Bruxelles ».

En France même, peut être verra t on enfin UMP et PS tenter
un rapprochement . Ce serait bien le moindre entre partis « de gouvernement »
qui se veulent responsables. Mais n’y croyons pas trop. Là non plus, le pouvoir
ne se partage pas et on ne l’abandonne jamais au profit d’autres, de gauche ou
de droite, de bonne grâce. Et la démagogie est tellement payante, « si
tout va mal c’est de la faute des autres »,   qu’on n’y renonce pas facilement.

A bon entendeur salut !

1 août, 2011

La France, le chômage, l’Euro

Classé dans : France — elis @ 10:36

Zadig était ce jour là d’humeur vindicative. En voyant
remonter le chômage en France et ayant pris connaissance des décisions
européennes sur la Grèce, il pestait.

Le chômage :

Tout le monde connaît les handicaps français

  • Un droit du travail parfaitement anachronique qui permet l’embauche mais
    stérilise les licenciements quand la conjoncture se retourne …même si,
    avec « la rupture par consentement mutuel », on a enfin fait un
    premier pas bienvenu. Bravo la droite.
  • Des taux de prélèvements obligatoires parmi les plus élevés du monde et qui
    handicapent toutes les entreprises françaises face à leur concurrents
    européens ou mondiaux. Evidemment il faudrait transférer une partie de ces
    charges sur la TVA. Mais on ne le fait pas.
  • Une très large insuffisance de mesures incitant l’épargne et le capital à
    s’investir massivement en France, en particulier dans les banlieues (l’ISF,
    quelle gigantesque bêtise)
  • Enfin, et c’est tellement évident, comment un pays qui a instauré les loisirs et
    le repos en dogmes absolus peut il redresser sa balance des payements et
    se montrer un peu plus agressif dans ses exportations et sa croissance sinon
    en travaillant plus et en abandonnant ses sacro saintes vacances scolaires
    de 4 mois et plus? Il faudra, bien sûr, procéder par étapes, mais il faut
    progressivement revenir aux 40 heures,ramener les vacances scolaires à
    trois mois et instaurer la retraite à 65 ans comme quasiment partout en Europe.
    Le reste n’est que billevesées et replâtrages de circonstance qui ne
    résoudront jamais rien.
  • Ces mesures de bon sens, les français, dans leur for intérieur, en pleine
    période de crise, seraient peut être prêts à les accepter en partie. Le
    problème c’est qu’aucun homme politique ne se risquerait à les inscrire à son
    programme et certainement pas les candidats que l’on aura pour 2012. L’heure
    du « sang et des larmes » est pourtant venue et ce n’est pas les
    perspectives de l’Euro qui me contrediront.

L’Euro et la sortie
de crise

  • Avec l’Euro, gouvernements et banquiers prennent véritablement les gens pour
    des imbéciles. L’Euro avait trois avantages, pour les politiques, pour les
    banquiers surtout et aussi pour l’Allemagne.
  • Avantage N° 1, respectable, faciliter les échanges et mouvements de fonds dans la
    zone
  • Avantage N° 2 : S’appuyer sur la puissance allemande pour conforter cette
    monnaie dans le monde
  • Et ainsi, 3° avantage majeur, pouvoir emprunter à des taux très faibles le DM
    servant de référence implicite. Malheureusement les hommes politiques en
    ont usé et abusé sans que la moindre discipline ait été instaurée. Et
    depuis 2008 en jetant par-dessus les moulins les disciplines de Maastrich.
    C’était tellement tentant.  Plein d’argent pas cher pour les politiciens et de majestueuses commissions à n’en plus finir pour les banquiers.
  • Le problème, on faisait ainsi disparaître tous les mécanismes d’ajustement
    habituels et notamment les dévaluations pour les cigales impécunieuses.
  • Aujourd’hui, on en est là ! des dettes énormes partout et l’impossibilité absolue
    de pouvoir jamais les rembourser.
  • On en est même encore à emprunter tant et plus pour ne pas voir la vérité en face et  faire durer l’agonie . On ne fait que reporter le problème en l’aggravant. Plus dure sera la chute.

Alors que fallait il faire ?

  • Tout simplement laisser les marchés régler le problème au lieu et place des
    gouvernements. Certes nos chers banquiers auraient du passer pas mal de
    provisions pour pertes et certains d’entre eux auraient du mettre la clé
    sous la porte mais les gouvernements étaient là pour garantir les dépôts
    des épargnants
  • Et enfin, pour tous les pays du « club med », il fallait sortir au
    plus vite de l’Euro, fortement dévaluer pour relancer l’export et ajuster
    les changes aux réalités économiques de chaque pays quitte à recréer un
    nouvel Euro ensuite.
  • Bien sûr il y avait une autre solution plus noble et infiniment plus
    souhaitable : créer un véritable gouvernement économique de l’Europe
    avec pouvoirs fiscaux et budgétaires véritables. Mais de cela personne
    n’en veut vraiment. Il faudra attendre la faillite et sans doute encore
    une ou deux décennies pour que cela se fasse….espérons le !
  • « Ainsi parlait Zadig »

13 février, 2011

vacances gouvernementales

Classé dans : France,Non classé — elis @ 11:20

 Zadig était en verve ce matin et il me dit :

 

J’ai toujours été choqué par ces vacances prolongées des équipes gouvernementales. Sans doute conseillées par leurs médecins et leurs psychiatres pour décompresser. Idem pour leurs joggings matinaux. Mais franchement la tâche est tellement énorme qu’ils feraient mieux de faire des séminaires de brain storming et de remue méninges collectifs, puis de délibérer  et de travailler en équipe pour décider de ce qu’il y aura de mieux à faire, après les fêtes, et de ce qui serait le mieux pour le pays et, même, pourquoi pas, le mieux pour se faire réélire.

Mais ce n’est pas ce que font les gouvernants français. Dommage.

Mais de là à trouver que leurs vacances au Maghreb invités par Ben Ali ou Moubarak sont scandaleuses, il y a un pas que toute la gauche, et une bonne partie des medias qui les soutiennent, ont franchi allègrement, et on comprend bien pourquoi. On le comprend même parfaitement .C’est pain béni pour eux qui n’ont rien à proposer et c’est un pas de plus, inappréciable, pour  leur main mise progressive et irrésistible sur les collectivités locales, à grands coups de clientélisme (30% de plus de fonctionnaires locaux en dix ans) et qu’importe les emprunts qui ne seront jamais remboursés, on demandera à l’Etat de combler les vides au nom de la solidarité nationale. Ce sera d’autant plus facile à faire si le Senat est conquis à l’automne et  la présidence de la république de 2012 aussi dans la foulée. Bien joué donc pour tout ce que la France de gauche compte de stratèges et d’habileté à dénoncer la France de droite et donc des riches.

L’UMP a tout de même avancé quelques arguments du genre :

Fillon ne va pas prendre son billet de 2° classe sur Air France pour aller en Egypte. Il est le chef du gouvernement français et ne serait ce que pour de simples raisons de sécurité, il devait suivre les règles du protocole et ne pouvait voyager comme tout le monde. Sur Fillon, la gauche s’est d’ailleurs très vite calmée.

Mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel, nous n’avons pas de statistique sur le sujet, c’est que probablement une grande partie des responsables de gauche ou des medias, tout comme une bonne partie des classes moyennes ou supérieures a du faire exactement la même chose que MAM et Fillon. Partir aussi pour huit ou dix jours sous des cieux plus cléments, Maldives, caraïbes ou Maghreb et parfois plus loin, carrément dans l’hémisphère sud. Car grâce à la mondialisation et aux tarifs très bas de l’hostellerie tout confort des pays plus chauds que le nôtre, en décembre, presque tout le monde peut se le payer à partir des classes moyennement supérieures en France. Combien d’avocats, de médecins, de fonctionnaires moyens ou supérieurs, fussent ils de gauche, sous ces cieux plus cléments ? des myriades sans doute.

Et ce que l’on peut au moins remarquer c’est que ceux là n’auront pas eu à tenir leur rang comme auront du le tenir, les membres du gouvernement, car eux ne pouvaient pas se tenir incognito. Raisons de sécurité et de politesse vis-à-vis de n’importe quel pouvoir les accueillant, autocraties ou pas, ils devaient au moins accepter discours officiels, réceptions idem et surveillance de leurs propos et autres multiples contraintes. Le pouvoir, même éphémère, a de multiples contraintes qu’on ne mesure pas toujours, même si l’on en tire le sentiment d’être parmi les puissants, les riches et de faire partie de la jet society. Mais combien y en a t il à gauche ou dans les medias de ce style ? Sans doute au moins autant que dans l’UMP mais eux on ne leur reproche rien car nul journal satyrique et fort peu de journalistes viendront leur demander des comptes. C’est normal car,eux, ils sont pour les pauvres.

Moi, me dit Zadig, je n’envie pas les gens du gouvernement qui voyagent. Je suis plutôt pour des vacances avec Fram et tous les autres voyagistes. Pas de stress. Pas de protocole. Et de franches rigolades avec les amis.

Fillon aurait pu aussi prendre un billet avec Fram pour aller à Assouan . Il aurait d’ailleurs vu la même chose que tout le monde. Ni plus ni moins. Mais par contre, avec Moubarak, il a du tenir son rang , faire des discours, paraître . Le voyageur lambda des voyagistes est plus cool et se repose sans doute beaucoup plus.

 

Mais tout cela est sans compter avec le goût du pouvoir et de la richesse qui tarabuste la majorité des êtres humains….quand ils ont réussi. L’esprit reptilien et animal nous guide encore et les « puissants » encore plus, comme aux premiers temps de l’humanité. Il faut bien qu’il y ait une différence dans le mode de vie entre le riche et le pauvre. Vive donc les vacances au Maghreb chez les puissants et bravo à la gauche qui a su récupérer le morceau pour le plus grande joie mais aussi la plus grande exaspération du bon peuple de gauche qui votera pour elle aux prochaines élections. L’essentiel est bien de regonfler ses partisans et qu’importe le fond.

15 décembre, 2010

KARACHI

Classé dans : France — elis @ 16:56

 Zadig, depuis quelques jours, s’interrogeait sur le brusque silence qui s’était abattu sur le dossier « Karachi » qui avait pourtant éclaté comme une bombe fin novembre. Et il me dit : curieux tout de même ! Pourquoi ce silence ? Bon, je vais tenter une explication. Et du coup je m’installais pour l’écouter confortablement, craignant que ce soit un peu long.

Il semble acquis, me dit il,  que pour vendre des armes dans le monde, il faut corrompre. Troisième ou 4° vendeur du monde, la France ne doit pas échapper à la règle. Elle corrompt certainement. Dix à 12% de commissions occultes doivent être les sommes à verser aux intermédiaires et aux gouvernements ou dirigeants étrangers pour qu’ils achètent nos armements. II a du en être toujours ainsi. Considérons donc que les commissions font partie du jeu et qu’elles sont consubstantielles aux ventes d’arme. Quant aux  rétro-commissions elles ne doivent pas être loin non plus. Les sommes en jeu sont tellement énormes qu’il doit être tentant pour les instigateurs, les dirigeants ou les intermédiaires français de s’en approprier une toute petite part, 0,1% par exemple en s’entendant avec les acheteurs ou leurs intermédiaires. Mais 0,1% de 5 ou10 milliards d’€ cela fait une jolie somme. Et difficile de s’en priver quand c’est pour la bonne cause, la victoire de son camp par exemple à la prochaine joute électorale. Qui se souvient des frégates de Taïwan et des jolies chaussures de Roland Dumas ? Alors Mitterrand, Balladur, Chirac et même Pompidou sans doute ont du avoir recours à ces facilités de trésoreries. Elles devaient être logiquement au cœur de notre statut de vendeur d’arme mondial.

 

Dans l’affaire de Karachi que sait on ?

 

  •  qu’il y a eu des comptes au Luxembourg pour régler ces commissions et peut être aussi des rétro-commissions.
  • Que François Léotard  et Sarko, respectivement ministres de la Défense et du Budget de Balladur ont du approuver les commissions que la DCN proposait de verser au Pakistan pour la vente de deux sous marins, ce qui doit correspondre aux procédures habituelles dans ce genre de transaction. Nous n’en savons rien mais on peut le supposer.
  • Que ces contrats d’armement doivent s’exécuter le plus souvent sur plusieurs années
  • Que dans les contrats pakistanais et Arabie saoudite, Balladur ,1° ministre, avait imposé deux négociateurs libanais.
  • Que le contrat pakistanais n’était sans doute pas encore clos quand Chirac à demander la cessation des Commissions parce qu’il soupçonnait peut être une source de financement pour Balladur, grâce à ses négociateurs libanais et aux rétro-commissions possibles, et qu’il voulait l’en priver.
  • Qu’un haut fonctionnaire chargé de contacter la DCN pour lui demander d’exécuter la décision présidentielle aurait déclaré que la DCN aurait dit qu’il pouvait y avoir un risque si les paiements étaient interrompus.
  • Le 23/11/10 on a appris qu’un dénommé Boivin, administrateur de Heine, l’une des deux sociétés luxembourgeoise mandatée par Balladur, aurait exercé un chantage possible auprès du gouvernement Chirac, avec Juppé 1° ministre, et qu’on aurait pu lui verser 8 millions d’€ en 2009 pour qu’il se taise. Tout cela provenant d’insinuations médiatiques mais pas de déclarations de témoins.

 

On en est là ! A supposer que tout ceci soit bien confirmé, qui faut il incriminer et rendre responsable de la mort des 11 français ? Bien entendu Chirac s’il s’avérait qu’un lien puisse être établi entre l’attentat et l’ordre d’arrêter le flux des commissions. Mais à notre humble avis, on ne pourra jamais en être sûr et encore moins le prouver.

Quant à Sarko et Léotard , il devrait être facile de savoir si les procédures d’approbation des commissions sont bien celles que nous supposons. Et, dans ce cas, évidemment, Sarko devrait être blanchi car ces commissions étaient parfaitement légales (Il semble qu’elles ne le soient plus depuis 2000 ??? Mais comment va-t-on faire pour vendre des armes ?). Les rétro-commissions, elles, en 2000, n’étaient pas légales. Mais sauf Villepin qui affirme avoir eu l’intime commission qu’il y en avait, on n’en sait rien. Voir tout de même ce qu’a dit Millon. Il a été plus loin que Villepin en affirmant à Van Ruymbeke qu’une enquête de la DGSE, en 1995, avait établi qu’il y avait bien eu des rétro-commissions dans le contrat des 2 sous marins Angusta. Pour qui ? C’est ce qu’il n’a pas dit. A suivre donc sauf si, par craintes de représailles collatérales, nos hommes politiques n’ont pas décidé qu’il valait mieux en rester là. Ce en quoi ils n’auraient pas forcément tord. Toute vérité n’est pas bonne à dire. Et la presse française le sait fort bien aussi. Voir la prostate de Mitterand ou sa fille adultérine et bien d’autres secrets de polichinelle qu’elle n’a jamais divulgué.

Et Zadig de conclure : Je parierais donc que l’on va en en rester là et qu’on ne reparlera pas de si tôt de cette douloureuse affaire.

12 novembre, 2010

Le tournant du quinquennat, après les retraites le chômage

Classé dans : France — elis @ 20:01

 

Le tournant du quinquennat

Après les retraites, le chômage

 

Zadig était ce jour d’humeur badine. Il soliloquait sur la France et ses multiples tares, fort heureusement souvent plus psychologiques que réelles, et il se demandait pourquoi le problème du chômage structurel ne faisait jamais l’objet d’un diagnostic sévère et d’un thérapeutique tellement évidente qu’il suffisait de l’énoncer pour savoir que, déclancherait elle des cris d’orfraie immédiats dans toute la France socialisante, elle n’en apparaitrait pas moins comme le seul remède sérieux qui finirait peut être par entrer dans les têtes de bois de la France parlante et pensante, qui nous abreuve tous les jours d’informations insignifiantes ou fumeuses, et qu’en tout cas les français qui ne sont pas idiots, comme ils l’ont déjà fait pour les retraites, finiraient peut être par y adhérer.

Le moment paraissait d’autant mieux choisi qu’après la modeste réforme des retraites- mais réforme quand même- le gouvernement Sarko 2 devait dans la continuité annoncée et revendiquée de sa politique de réforme, poursuivre pendant deux ans encore des réformes courageuses et indispensables à la France pour que cette belle nation rentre enfin dans le XXI° siècle .

A vrai dire ce qu’on nous susurrait comme réformes « courageuses » était évidemment du plus fadasse : ouvrir le chantier de la dépendance, améliorer la médecine de proximité, réforme de la justice (sic) etc…Evidemment rien de bien sérieux dans tout cela et rien qui soit susceptible de commencer à transformer en profondeur la société française. Pensez donc on songeait même parait il à supprimer le bouclier fiscal. Bel exploit ! A vrai dire toutes ces mesures évoquées seraient d’abord électoralistes . On en remettrai une couche pour s’attacher quelques électeurs de plus en 2012. Réalisme politicien bien sûr. Mais rien d’une vraie politique de réforme courageuse.

Alors me dit Zadig, revenons à nos moutons, imaginons que nous soyions un Sarko un peu fou, détaché des sondages et habité du seul sens de sa mission d’intérêt général et prêt aussi à secouer sa majorité et ses équipes.

Et comme toutes les enquêtes d’opinion révélent que la préoccupation N° 1 des français est le chômage, autant s’y attaquer franchement et expliquer une bonne fois pour toutes aux français pourquoi il y a un chômage structurel incompressible de 10% dans le beau pays de France et quelles en sont les causes évidentes mais toujours dissimulées parce que non politiquement correctes.

Il y a cinq leviers sur lesquels œuvrer  pour se retrouver dans des taux de chômage, hors période de crise, aux alentours de 5% comme dans la plupart des autres pays occidentaux : les financements, le droit du travail, les prélèvements obligatoires, les indemnités chômage, les banlieues.

 

 

  1. commençons par le financement c’est le plus simple : les classes moyennes et supérieures françaises passent leur temps à investir dans l’immobilier et dans l’assurance vie, tous deux assortis d’avantages multiples. C’est bien beau mais pas très productif pour créer des emplois, sinon dans le bâtiment mais aucun chômeur ne veut y travailler. Trop dur ! Alors revoyons la copie et proposons des avantages fiscaux nombreux et multiples pour investir dans les entreprises. Au passage, évidemment abolissons l’ISF et faisons comme tous nos voisins, attirons l’épargne en France plutôt que nous évertuer à la faire fuir ! Elémentaire mon cher Zadig.

 

  1. Ensuite le droit du travail, tellement génial en France que lorsqu’ on a embauché quelqu’un on ne peut plus le licencier. C’est évidemment absurde car l’économie est faite d’a coup, d’impondérables, de bonnes et de mauvaises surprises et si tout va bien aujourd’hui, rien ne prouve qu’il en sera de même demain quelque soient les talents du créateur. Créer une entreprise c’est prendre un risque et il faut pouvoir aisément s’adapter en cas de récession, de malchance ou d’erreur. La souplesse pour « dégraisser » doit être la première des priorités à offrir aux entreprises de France. En économie concurrentielle, même si beaucoup de secteurs s’arrangent pour créer leurs petits monopoles parfaitement protégés, il y en aura beaucoup d’autres, s’ils veulent vivre avec leur temps et être performants, qui devront l’accepter et surtout en jouer. Un exemple, si Free n’avait pas existé, on paierait encore le téléphone 50% plus cher et si Ryanair s’en va de Marseille, les usagers d’Air France ou de ses filiales finiront bien, quelque part, par payer leur billets d’avion plus chers qu’avant. Les syndicats concernés ne sont pas idiots. Ils savent très bien que leurs monopoles ce sont les multiples avantages de leurs mandants protégés. Et quand la justice leur donne raison, parce que le droit français est ainsi fait, ils savent qu’ils ont eu raison d’agir là ou ils sont sûrs de gagner. Il faut donc relooker sérieusement les conditions des licenciements et les conditions d’application du droit social en France.

 

  1. On ne peut pas avoir les prélèvements obligatoires parmi les plus élevés du monde et espérer en outre que nos entreprises auront le pied léger. De 45% de prélèvements il faut descendre à 35% comme la plupart des autres dans le monde occidental. Et pour se faire, il faut déjà commencer par sortir des charges des entreprises tout ce qui n’a rien à y faire , comme par exemple la politique familiale, qui doit être financé par les impôts. L’entreprise ne doit supporter que ce qui concerne ses employés. Et comme cela ne suffira pas pour passer à 35% il faut aussi que les services publics trop lourds et dispendieux soient sérieusement dégraissés, que la sécu soit mise en concurrence et que la CNAV arrête de subventionner les régimes spéciaux etc, etc, on n’en finirait plus d’énumérer tout ce qu’il faudrait faire pour ramener les prélèvements à 35 % !

 

  1. Les indemnités des chômeurs : elles doivent exister mais elles ne doivent pas dispenser de chercher du travail et elles ne doivent pas être éternelles. Pourquoi chercher un job légal quand on peut, avec le chômage plus un ou plusieurs boulots au noir, gagner nettement plus qu’un « smigard » et garder en plus toutes ses aides sociales diverses ; alloc logement , de femme seule, d’assistance truc machin, etc…Ils sont combien en France à vivre dans ce chômage confortable ? pas des millions mais tout de même pas mal.

 

 

  1. Enfin les banlieues. Notre mine de richesse et de jeunesse est là, et pourtant ils sont quasiment tous sans emploi. Alors là, surtout pas de fonctionnaires ou de bureau d’emploi pour régler le problème. Demandez aux boites américaines ou anglaises ou autres, et même françaises, d’y venir  moyennant régime de zones franches avec franchise d’impôts mais aussi du droit social français. Des boites qui se créent en trois heures comme à Londres, qui peuvent embaucher et licencier sans contrainte et des capitaux exemptés de taxes. Il ne faudra pas longtemps, quitte à payer un droit aux caïds du coin, pour qu’une vie économique foisonnante s’installe très vite dans les cités. Multiples petits boulots mais aussi bases privilégiées pour des activités à vocation hors banlieues en France et même à l’export. Il y en a déjà. Et on trouve dans les banlieues des réseaux de connexion tout fait pour l’Afrique et le Moyen orient.

 

Alors messieurs de la majorité, à l’aube d’un deuxième souffle pour le quinquennat présidentiel, exigez du futur gouvernement resserré qu’il ne se contente pas de regarder les sondages mais plutôt qu’il s’en fiche royalement, qu’il prenne tous les risques et qu’il se lance enfin dans une vraie politique de réformes indispensables qui redonneront un peu de tonus à l’économie française et qui la sortiront de ses archaïsmes marxistes de 1945 ou l’ennemi de classe et le mouton à tondre était avant tout le secteur privé et l’entreprise capitaliste, le secteur public étant la solution à tous les problèmes. Les socialistes, s’ils reviennent au pouvoir dans deux ans, pourront toujours tout remettre en cause et redemander aux « riches » de financer leurs merveilleux secteurs publics….qui n’ont qu’un inconvénient. Ils côutent cher, ils ne rapportent rien et il faut les financer. Alors point trop n’en faut. Juste le nécessaire.

26 octobre, 2010

Fillon for ever

Classé dans : Non classé — elis @ 15:31

  

Comme me dît Zadig, si j’avais un conseil à donner à Sarko et à tous ceux qui ont une influence sur lui, c’est, surtout, de ne pas remplacer Fillon par un/une quelconque ectoplasme.

Que ce soit Borloo ou Mame aucun ne fait le poids.
Il faudrait qu’avant la rentrée scolaire Sarko annonce qu’il a demandé à Fillon de rester et que celui-ci à accepter.

Ensuite, à la rentrée, Fillon doit déclencher la bagarre contre les derniers gréviste et annoncer réquisitions, fin des blocages dans les raffineries et dépôt de carburant et ne pas minimiser l’impact de la grève sur les dégâts qu’elle cause à l’économie française.

Enfin il annonce qu’il fait procéder à une série de sondages sur les questions suivantes :

  • 1. une réforme des retraites était elle nécéssaire? Il vient à la TV pour expliquer pourquoi
  • 2. La réforme suffira telle? Il explique qu’elle est sans doute insuffisante si l’économie ne se redresse pas
  • 3. les syndicats ont-ils raison de bloquer la distribution du pétrole? Réponse: c’est un déni de démocratie
  • 4. Doivent ils se rallier à la décision du parlement? Bien sûr sauf à admettre que ce sont eux qui gouverne et non le Parlement

Mais il doit se montrer encore plus combatif en annonçant que les réformes ne sont pas finies car on ne peut ignorer les mesure courageuses et douloureuses prises chez tous nos voisins. Et la quasi faillite de la France ne permet plus de tergiverser si l’on veut garder notre rang dans le monde. Il a le feu vert du président pour ce programme et il viendra solliciter l’accord du Parlement lors du discours d’investiture du nouveau gouvernement.

Coup dur pour la gauche, les syndicats et les étudiants. Ce n’est plus Sarko l’ennemi à abattre mais Fillon.

Le nouveau gouvernement est très resserré et Fillon annonce immédiatement un plan d’austérité pour les ministres et les parlementaires…histoire de montrer l’exemple. Indispensable si le nouveau chef veut être suivi.

Ensuite Sarko, Fillon et la majorité UMP et NC réforment à marche forcée jusqu’en 2012 en écoutant le NC qui a beaucoup de bonnes idées.

Trois mois avant l’échéance Sarko annonce qu’il ne se représentera pas, si ses sondages personnels sont toujours aussi désastreux et si l’opinion française n’a pas commencé à se retourner.

Question de pub bien sûr …et de contrôle des médias publics et privés en exigeant d’eux une stricte attitude de neutralité de 50/50 dans tous les débats et toutes les informations. On doit toujours entendre des opinions strictement opposées, à 50% du temps chaque, dans toutes les informations fournies et dans tous les débats … sans que les interlocuteurs se coupent la parole. Moyennant cette réforme essentielle, il est probable que la culture économique des français, tellement insuffisante, commencera peut être à évoluer et leur regard sur ce qu’il faut faire aussi.

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